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Photo du rédacteurLes aventures de Poly

«Poly» [..] en salles le 19 mai : «Ça m'aurait fait mal au cœur pour le film», confie Nicolas Vanier

Dernière mise à jour : 7 mai 2021

Après neuf jours à l’affiche en octobre 2020 et une sortie en VOD en avril, «Poly» va finalement ressortir au cinéma le 19 mai. Pour la plus grande joie de son réalisateur, Nicolas Vanier.

Sorti en octobre, «Poly», réalisé par Nicolas Vanier, avait attiré près de 550 000 spectateurs, avant la fermeture des salles. Eric Travers


« Poly » aura droit à un deuxième tour de manège. Le film de Nicolas Vanier fera partie des longs métrages visibles en salles dès la réouverture des cinémas le 19 mai. Sortie le 21 octobre, cette très jolie histoire d'amitié entre une fillette et un poney avait attiré plus de 550 000 spectateurs malgré le couvre-feu et la fermeture des cinémas, neuf jours plus tard. Comme l'a souhaité son réalisateur, sa sortie sur les plates-formes de vidéo à la demande, le 8 avril, ne l'empêchera pas d'avoir une nouvelle chance sur grand écran.


Comment avez-vous accueilli l'annonce de la réouverture des cinémas ?


NICOLAS VANIER. Comme le signe qu'on va vers un recommencement et des jours meilleurs. Je fais partie de ceux qui comprennent la nécessité des mesures sanitaires, mais quand on se balade dans les rues et qu'on voit les cinémas fermés et les vieilles affiches, cela donne l'impression d'un monde qui s'est arrêté d'un coup... Et puis, quand on travaille sur un prochain film, comme c'est mon cas, voir l'industrie reprendre, c'est réconfortant.


« Poly » va de nouveau être visible en salles, alors que le film est disponible en VOD depuis le 8 avril. Vous teniez à cette ressortie ?


Oui. La sortie en VOD et DVD était prévue contractuellement, mais heureusement, elle n'empêche pas la ressortie en salles. Quand on fabrique un film pendant deux ans, en se donnant du mal pour travailler l'image, ce n'est pas pour que les gens le regardent sur un téléphone portable ou un ordinateur. Ça m'aurait fait mal au coeur pour la carrière de « Poly »... Et puis, le film correspond parfaitement à ce dont les gens ont besoin : c'est une belle histoire, avec de belles couleurs - on a tourné l'été dans le Gard et les Cévennes -, qui fait du bien. On avait peur que les exploitants soient frileux à l'idée de proposer un long métrage déjà sorti, mais beaucoup veulent remontrer « Poly ». Je suis heureux que le film ressorte, même si on n'atteindra jamais les chiffres d'entrées qu'on aurait pu avoir à Noël, si les salles avaient rouvert le 15 décembre.


Il ne devait y avoir que des ressorties le 19 mai, mais une demi-douzaine de nouveautés sont déjà prévues dès ce jour-là. Vous considérez que c'est de la concurrence « déloyale » ?


C'est tellement facile de critiquer : on vit une période exceptionnelle et c'est très délicat pour les exploitants et les distributeurs de gérer l'embouteillage dingue de films. Ce qui m'inquiète, c'est de savoir quelle va être la vie des films à petit budget quand il y aura le rouleau compresseur de blockbusters. J'espère que les exploitants vont jouer le jeu. On est dans une situation où, partout, les grands vont survivre et les petits risquent de mourir : il faut protéger le cinéma français et les films fragiles.


Vous entamez bientôt un nouveau tournage...


Oui, je commence le 12 mai à tourner « Champagnes ! », une comédie chorale avec Elsa Zylberstein, François-Xavier Demaison, Stéphane De Groodt, Eric Elmosnino... C'est compliqué avec le contexte sanitaire, mais il faut faire avec, sans se poser de questions. J'ai surtout beaucoup de plaisir à retourner sur un plateau.


 

Article écrit par Catherine Belle | Parution le 2 mai sur Le Parisien | Voir l'article original

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