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En tournage, Patrick Timsit clame son amour pour le Gard


Patrick Timsit passerait presque inaperçu, au château de Portes. © V.M./Midi Libre


Croisé au château de Portes, ce mercredi, sur le tournage de Poly, réalisé par Nicolas Vanier, l'humoriste Patrick Timsit, méconnaissable pour les besoins du rôle d'un directeur de cirque, en a profité pour évoquer les Cévennes, lui qui depuis 30 ans possède une résidence dans le Gard rhodanien.


Avez-vous dit oui pour ce film parce qu'il se passe dans le Gard, non loin de chez vous ?

Eh bien non ! J'étais très heureux d'apprendre qu'on allait tourner dans le coin mais j'avais déjà dit oui avant. C'est en rencontrant Nicolas Vanier que je l'ai appris. Il m'a dit : "Viens, je vais te montrer sur une carte où l'on va tourner, dans un endroit absolument au milieu de tout." Quand j'ai vu ça, je lui ai dit de faire attention car ici, le rapport de force s'inverse, il faut passer par moi (rires). C'est ma région, où je suis caché, réfugié.


Les Cévennes, c'est là que vous passez la majeure partie de l'année ?

J'aimerais mais non, quand même pas. Ca fait trente ans que je suis installé et je peux dire que c'est chez moi car les gens du coin me l'ont dit. Ce qui me plaît ici, c'est le climat, la végétation... Il y a une vraie gueule, c'est rude, aride. Mais il faut connaître l'hiver, les épisodes cévenols. Les habitants, ces villages de pierre, ces deux mondes avec protestants et catholiques : tout cet esprit me correspond bien.


Est-ce la première fois que vous tournez dans les Cévennes pour le cinéma ?

Complètement. Ce que je fais en général ici, c'est plutôt de venir jouer mes spectacles : au Cratère d'Alès, notamment, où je suis très bien accueilli. Donc ça devient des rendez-vous importants pour moi. J'avais même joué il y a très longtemps à Bagnols-sur-Cèze, et la pizzeria du coin s'en souvenait. 


En deux mots, quel rôle vous jouez sur ce film ?

Je joue le méchant, très dur avec le petit poney Poly et les enfants (l'action se déroule dans les années 60, NDLR). J'aime bien ce genre de rôle, surtout dans ces films avec et pour les enfants. Je pense également que les parents ne seront pas allergiques, bien au contraire. Cette nature, cette histoire de ce petit poney va leur rappeler plein de choses. Ce n'est pas parce qu'on fait un film pour les plus jeunes qu'on fait quelque chose de gaga ou bête. Vraiment, ça a de la tenue et avec Nicolas Vanier aux manettes, on sait qu'il y aura de la vérité. 


Les films familiaux, cela vous plaît donc...

Oui, car on peut dire que Un indien dans la ville était dans cette veine, tout comme Sur la piste du Marsupilami...​

 

Article paru dans Midi Libre le 15 mai 2019, par V.M Voir l'article

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